La construction est un secteur en mutation. Alors qu’il est au cœur de nos environnements bâtis, il est aussi responsable d’une part importante des émissions de gaz à effet de serre, de la consommation de ressources non renouvelables et de la production de déchets. Face à ces constats, la nécessité de faire évoluer les pratiques devient urgente
Dans un article récemment publié sur le site economiesociale.be, l’équipe de SAW-B dresse un portrait critique du secteur. On y relève un paradoxe frappant : la construction est à la fois essentielle à nos vies et profondément destructrice pour les écosystèmes. Elle mobilise des ressources colossales, souvent dans une logique linéaire d’extraction – transformation – consommation – démolition, sans réelle prise en compte de la fin de vie des matériaux ni de leur potentiel de réemploi.
Une critique salutaire et constructive
Ce premier volet d’une série de trois articles pose les bases d’une remise en question salutaire :
- Pourquoi continue-t-on à démolir tant de bâtiments, parfois encore fonctionnels ?
- Comment concilier construction et sobriété environnementale ?
- Quelle place pour l’économie sociale et circulaire dans cette transition ?
Autant de questions qui résonnent fortement avec les objectifs du projet REnversC, qui vise à faire du réemploi un levier de transformation des pratiques de construction, au croisement des enjeux environnementaux, sociaux, économiques et culturels.
REnversC : pour un changement de culture
REnversC s’inscrit dans cette dynamique de changement : en valorisant les matériaux issus de la déconstruction, en outillant les professionnels, en sensibilisant les pouvoirs publics, en expérimentant des approches innovantes sur le terrain… le projet entend renverser les logiques dominantes et ouvrir la voie à une construction plus responsable et résiliente.
Nous vous invitons à découvrir l’article complet ici :
Déconstruction de la construction (1/3) – Esquisse d’un secteur destructeur
Et à suivre cette série d’analyses pour continuer à nourrir les réflexions collectives autour d’un secteur en pleine (r)évolution.